La crise pandémique mondiale provoquée par le Coronavirus a engendré des conséquences négatives aussi bien sur la santé publique que sur l’ensemble de l’économie tous secteurs d’activités confondus.
Le Maroc, à l’instar des autres pays du monde, a mis en place une batterie de mesures préventives pour faire face à cette crise.
Cela s’est traduit, entre autres, par la publication d’un Décret-loi n° 2-20-292 le 23 mars 2020 au Bulletin Officiel, instaurant l’état d’urgence sanitaire pour limiter les rassemblements et contenir la propagation de la pandémie dans le dessin du maintien de la santé publique et ce, jusqu’au 20 Avril, date ayant fait l’objet d’un prolongement au 20 mai puis au 11 juin 2020.
Dans ce contexte, les entreprises se sont trouvées face à des problématiques de différentes natures générées par cette nouvelle situation qui ont un impact non négligeable sur la bonne marche de leurs activités. D’ailleurs, il n’est pas à rappeler que cette crise a coïncidé avec la période d’établissement des comptes annuels et la déclaration du résultat, pour les entreprises qui clôturent l’exercice comptable au 31 décembre.
Le Conseil National de la Comptabilité (CNC) a émis en date du 29 avril 2020 son avis N°13 en réponse à la demande du Comité de Veille Economique. Cet avis explicite certains traitements comptables dérogatoires justifiés par les incidences économiques et financières de la pandémie de Covid-19. Le présent article a pour objectif de relater les différentes dispositions prévues par cet avis.
- Les méthodes d’évaluation et de comptabilisation des charges et pertes spécifiquement liées à la pandémie et supportées au cours de l’exercice clos en 2020 :
- Contributions au fonds spécial pour la gestion de la pandémie
- Charges fixes de sous-activité
- Les effets sur l’évaluation des risques et des charges rattachés à la clôture de comptes
- Entreprises qui clôturent leurs comptes au 31/12/2019
- Entreprises qui clôturent leurs comptes postérieurement au 31/12/2019