A l’ère du capitalisme familial, les entreprises dîtes familiales participent considérablement au développement économique du Maroc, celles-ci intègrent tout l’éventail allant des plus petites entreprises aux plus grand groupes. Leur particularité réside principalement dans le fait qu’il s’agit d’entités dont le capital est détenu majoritairement par les membres d’une même famille qui occupent les postes les plus sensibles et siègent au sein des organes de gouvernance.
Cependant, ces structures bien que solides en apparence, se trouvent confronter à un ensemble de problématiques spécifiques à leur caractère de « Business familiale ». En effet, une forte implication de la famille dans les prises de décisions stratégiques et organisationnelles engendre une vision monothéiste du mode de gouvernance.
- Absence de diversité au niveau des organes de gouvernance ;
- Recrutement axés sur le lien familial : au mépris des compétences techniques et besoins de la société ;
- Incidence des émotions dans la prise de décisions stratégiques ;
- Impact des conflits familiaux dans la gestion de l’entreprise.
- La création de valeur : L’intégration de nouvelles perspectives à travers un apport cognitif par le biais de sa technicité et ses compétences ;
- La diversité : Permettant une meilleure efficacité de gestion et d’innovation
- La transparence : Une meilleure sincérité des résultats financiers, permettant le renforcement de la confiance des investisseurs potentiels ;
- La symétrie : L’administrateur interviendrait en contrepoids les parties prenantes de l’organe de gouvernance. (Dilemme de l’agence).